Suis-je phobique ?
Je ressens, depuis plusieurs mois ou années, une peur excessive et irrationnelle dans certaines situations ? J’évite le plus possible de vivre ces situations et j’ai dû adapter mes activités pour contourner ce problème ? Lorsque je suis contraint(e) à affronter ces situations je suis très angoissé(e), mes battements cardiaques s’accélèrent, j’ai de la peine à respirer, mes jambes tremblent, je transpire abondamment, je me sens terriblement oppressé…
Si vous vous reconnaissez dans ces comportements et symptômes, alors vous souffrez probablement d’un trouble phobique dit spécifique c’est à dire lié à une situation ou à un objet précis…
Mais que signifie précisément ce terme ?
La phobie est un trouble anxieux qui est déclenché par la présence ou l’évocation d’un objet ou d'une situation. Elle se caractérise par la présence d’une anxiété d’anticipation, de conduites d’évitement et de conduites dites contraphobiques de réassurance. La personne souffrant d’une phobie a conscience du caractère absurde de sa peur.
Sommes-nous nombreux à souffrir de phobies spécifiques ?
Oui la phobie est un trouble fréquent qui, suivant les études, toucherait 3 à 15 % de la population dans le monde, les phobies des hauteurs et des animaux étant les plus fréquentes.
Peut-on traiter les phobies spécifiques ?
Oui les personnes phobiques peuvent bénéficier de traitements efficaces mais seulement une minorité d’entre elles consultent un professionnel pour demander une prise en charge thérapeutique.
L’exposition progressive et répétée du patient à la situation ou à l’objet redouté représente la pierre angulaire de la thérapie, l’objectif étant de générer un effet d’habituation et de réduction voire de disparition de la peur.
Quels sont les avantages de l’exposition en réalité virtuelle ?
L’environnement généré par les outils de réalité virtuelle est parfaitement contrôlé par le thérapeute et peut ainsi être adapté à chaque patient, en fonction de la spécificité de son trouble. Cette exposition se fait au cabinet du thérapeute et avec son assistance constante, à l’abri du jugement d’autrui. C’est le patient qui détermine le rythme et la progression de la thérapie, en fonction de l’évolution de sa capacité à affronter les situations anxiogènes paramétrées par le thérapeute.
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