Le fonctionnement de votre corps vous inquiète, vous avez des perceptions bizarres, vous êtes persuadé(e) d’être atteint(e) d’une maladie grave alors que votre médecin vous a confirmé que vous étiez en bonne santé ?
Sans doute souffrez-vous d’un trouble anxieux appelé hypocondrie. Vous n’êtes pas seul(e) dans ce cas…environ 1 personne sur 20 partage vos préoccupations.
D’où vient l’hypocondrie ?
Ce trouble, observé dès l’Antiquité par Hippocrate, a été décrit à travers de nombreux personnages de la littérature ou du cinéma, comme l’illustre Argan, malade imaginaire de Molière.
L’hypocondrie peut apparaître consécutivement à une maladie somatique réelle ou indépendamment de tout dysfonctionnement physique. Des expériences de maladie dans l’enfance, la maladie d’un proche, ou encore un excès de médicalisation apparaissent comme des facteurs potentiellement déterminants dans l’installation du trouble.
Que ressent-on lorsque l’on est hypocondriaque ?
On est avant tout anxieux ! On observe, on dissèque, on interprète toutes ses sensations corporelles banales comme autant de symptômes d’une maladie, forcément grave, dont on est convaincu de souffrir. Les différents médecins consultés et les nombreux examens réalisés n’ont pas pu nous rassurer…
Ces inquiétudes de santé, que la littérature et le cinéma se sont plus à tourner en dérision, peuvent malheureusement devenir obsédantes et considérablement affecter la qualité de vie des personnes qui les ressentent. Elles peuvent in fine occuper tout l’espace d’une vie, enchaînant leurs victimes à leurs fausses croyances catastrophistes !
Que faire lorsque l’on souffre d’hypocondrie ?
Il faut s’orienter vers une prise en charge psychothérapeutique personnalisée.
Les traitements font appel aux psychothérapies cognitivocomportementales ou d’inspiration psychanalytiques ; des médicaments peuvent également s’avérer efficaces.
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